Les Portes Tournantes

Cet été, un nouveau mouvement naissait, avec sa créatrice, Zee Malvern. Revolving of Doors est un organisme à but non-lucratif visant à démythifier les préjugés envers la maladie mentale. Il se veut un projet appelant à donner de l'information, voire de l'enseignement, à la population, afin de les sensibiliser aux problèmes de santé mentale. C'est un sujet d'actualité, qui est partie intégrale du contexte sociologique, à la limite économique, de notre société. Ces problèmes coûtent cher, notamment avec les pertes d'emploi, l'absentéisme au travail, le surmenage, l'invalidité. De plus, la population souffrant le maladies physiques développe souvent des troubles de santé mentale situationnels, ainsi que les proches. C'est une véritable réaction en chaîne.

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Prenons par exemple les jeunes et l'intimidation. Nous avons beaucoup de jeunes qui souffrent de troubles mentaux, ou de développement. Ce qu'ils vivent entraîne aussi des troubles insidieux de santé mentale. Ils deviennent plus anxieux, craignent de se présenter à l'école, car ils y sont mis de côté, ridiculisés, persécutés. Et ce ne sont pas tous les enseignants et personnels des écoles qui sont outillés pour aider ces jeunes. Il y a tellement de travail à faire, et il faut y aller à la source, dès un très jeune âge.

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Il y a les employeurs aussi à sensibiliser. Dépendamment de la façon dont une telle condition chez un travailleur est gérée par l'employeur, ce premier peut cacher sa condition, hésiter à demander de l'aide, avoir peur de perdre son emploi. Des organismes tels que Partenaires pour la Santé Mentale ont déjà emboîté le pas en ce qui a trait à bâtir un programme de sensibilisation en entreprise, et ça marche. Il y a aussi la Marche pour la Santé Mentale à Montréal, entre autres, Bell Cause pour la Cause.

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Nous avons aussi tout un mouvement de célébrités qui parlent ouvertement de leurs problèmes, pour aider les autres. Ils s'ouvrent à nous et partagent leur histoire. Nous avons tous une histoire, et celle-ci est souvent intergénérationnelle, les troubles de santé mentale étant souvent héréditaires. Si chacun fait sa part pour la cause, et tisse un réseau serré, nous pouvons accomplir de grandes choses dans la lutte aux préjugés. Et cela ne se limitera pas aux maladies mentales. Il ira de même pour des maladies physiques ou des problèmes de dépendance, entre autres.